Le ministère des transports clarifie les plaques d’immatriculation pour le trafic international

Le ministère des Transports et de la Logistique a confirmé que les procès-verbaux d’infraction récemment dressés concernant les plaques d’immatriculation des véhicules destinés au trafic international ne sont pas liés à l’utilisation de ces véhicules sur le territoire national, mais plutôt à la non-conformité des plaques aux normes stipulées dans le code de la route.
Détails du rapport
Le ministère a déclaré dans un communiqué officiel que ces violations sont fondées sur les exigences des articles 61 et 61-1 du Code de la circulation routière, comme spécifié dans les annexes 12, 13 et 14 de la décision n° 2711.10 du ministre de l’équipement et du transport publiée le 29 septembre 2010.
La même source a ajouté que l’information circulant selon laquelle ces infractions concernent des véhicules circulant à l’intérieur du Maroc avec des plaques de circulation internationales est incorrecte, soulignant que l’objectif est de s’assurer que ces plaques sont conformes aux caractéristiques techniques légalement approuvées.
Facilités pour les citoyens
Le ministère a précisé qu’afin d’éviter d’exposer les citoyens à des amendes lorsqu’ils voyagent à l’extérieur ou à l’intérieur du territoire national avec leurs véhicules immatriculés au niveau national, il a déjà autorisé l’utilisation de la plaque de voyage internationale spécifiée à l’annexe 13 du même décret, même à l’intérieur du Maroc, en attendant l’achèvement des procédures visant à modifier l’article 28 du décret relatif à l’immatriculation des véhicules.
Le 8 juillet 2025, une communication officielle a été envoyée au Haut Commandement de la Gendarmerie Royale et à la Direction Générale de la Sûreté Nationale, invitant les agents de surveillance à tenir compte de ces installations lors des opérations de surveillance routière.
Engagement du ministère
Le ministère du transport et de la logistique a réitéré son engagement à poursuivre la mise en œuvre des programmes visant à développer le secteur du transport, à renforcer le cadre juridique et à élever le niveau de sécurité routière, en soulignant son ouverture à toutes les demandes des citoyens et sa volonté de fournir les éclaircissements nécessaires concernant les procédures et les mesures réglementaires.