Conférence des Nations unies sur les océans : Le Maroc renouvelle son engagement à protéger l’environnement marin et à développer l’économie bleue

Sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Royaume du Maroc s’engage à protéger l’environnement marin et à promouvoir le développement d’une économie bleue durable, a déclaré Zakia Driouche, Secrétaire d’Etat à la Pêche, lors de sa participation à la Troisième Conférence des Nations Unies sur les Océans qui s’est tenue à Nice, en France.
Dans un discours prononcé lors de la session plénière de la conférence, organisée en partenariat entre la France et le Costa Rica sous le thème : « Accélérer l’action et mobiliser tous pour la conservation et l’utilisation durable des océans »,elle a souligné que le Maroc a fait de la protection des océans et des espaces maritimes un pilier essentiel de sa stratégie de développement durable, grâce aux hautes directives de Sa Majesté le Roi.
Maroc. Une nation maritime engagée dans le développement durable
Avec plus de 3 500 kilomètres de côtes et des infrastructures portuaires de pointe, le Maroc est un acteur clé dans le domaine des océans et contribue activement à la réalisation de l’objectif de développement durable 14 des Nations unies : « La vie sous l’eau », consacré à la protection des écosystèmes marins et des ressources associées.
Elle a souligné que cet engagement se traduit par des initiatives concrètes, notamment
- Création de zones marines protégées
- Lutte contre la pêche illégale et non réglementée
- Réduire la pollution plastique
- Intégrer les énergies renouvelables
- Une gouvernance intégrée et participative qui engage les communautés locales
Le leadership marocain en matière de droit maritime et de coopération internationale
Le secrétaire d’État a également souligné que le Maroc est l’un des premiers pays à ratifier la Convention sur la biodiversité marine au-delà de la juridiction nationale de 2023, renforçant ainsi sa position en tant que partie active dans le développement du cadre juridique international pour la protection de la haute mer.
Au niveau de la coopération régionale et internationale, le responsable marocain a réitéré l’engagement du Royaume à renforcer la coopération Sud-Sud, comme en témoigne l’Initiative Royale Atlantique, qui vise à fournir aux pays sahéliens enclavés un accès à l’océan Atlantique et à soutenir leurs économies bleues émergentes.
M. El-Dreyoush a souligné l’importance du transfert de technologieset du renforcement des capacités, ainsi que la nécessité de permettre aux pays en développement, en particulier aux pays africains, de tirer pleinement parti des possibilités offertes par l’économie bleue, dans une perspective humanitaire et solidaire qui concilie le développement et la préservation de l’environnement.
L « économie bleue est un levier de croissance et d » équilibre écologique
Le Maroc a intégré le concept de l’économie bleue dans ses politiques publiques à travers des secteurs clés tels que la pêche, le tourisme côtier, le transport maritime, les ports, l’aquaculture, la biotechnologie et les énergies renouvelables, soulignant la volonté du Royaume de coopérer avec tous les partenaires pour :
- Minimiser la pollution marine
- Protéger la biodiversité
- Promouvoir la pêche durable
- Assurer une gestion responsable des ressources marines
Le Maroc contribue activement à façonner un avenir dans lequel l’océan est une source de prospérité partagée et un pilier de la résilience environnementale par le biais d’initiatives concrètes, de stratégies ambitieuses et d’une participation active aux forums internationaux.
Forte participation internationale à la conférence
Plus de 50 chefs d « État et de gouvernement et plus de 1 500 délégués de près de 200 pays participent à la troisième conférence des Nations unies sur les océans et discutent de sujets essentiels tels que la pêche durable, la pollution marine et le changement climatique lié à l » élévation du niveau de la mer et au déséquilibre de la biodiversité.
Après deux sessions précédentes à New York (2017) et à Lisbonne (2022), cette session est un moment charnière au niveau mondial pour promouvoir une gouvernance inclusive et équitable des océans face aux défis environnementaux croissants.