Échec des négociations de Genève sur un traité visant à réduire la pollution plastique

Les négociations menées à Genève sur un nouveau traité visant à réduire la pollution plastique ont échoué, les 185 pays participants n’étant pas parvenus à un accord après dix jours de consultations intensives qui ont révélé une grande divergence de positions entre les parties.
Les négociations sont dans l’impasse et il est difficile de parvenir à un consensus
Lors d’une session tenue vendredi matin, le représentant de la Norvège a annoncé que « le traité sur la pollution plastique ne sera pas conclu à Genève ». L’Inde et l’Uruguay ont également confirmé qu’aucun « consensus » n’avait été atteint parmi les négociateurs.
Tard dans la nuit de jeudi à vendredi, la présidence a présenté un nouveau texte comportant plus d’une centaine de points à clarifier, mais lors d’une réunion informelle, les chefs de délégation ne sont pas parvenus à un consensus. L’Ouganda a appelé à un nouveau cycle de négociations, tandis que Jessica Roswal, commissaire européenne chargée de l’environnement, a souligné que les négociations avaient jeté une « bonne base » pour la reprise des discussions futures.
Des différences profondes entre les camps
Des pays ambitieux comme l’Union européenne, le Canada, l’Australie et un certain nombre de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles exigent que la production mondiale de plastique soit réduite et que les particules nocives pour l’environnement et la santé soient minimisées. En revanche, les pays producteurs de pétrole rejettent toute restriction de la production ou toute interdiction globale de certains composants plastiques.