La diplomatie royale discrète porte ses fruits : Le Maroc obtient des gains qualitatifs sur la question du Sahara

Une table ronde analyse les développements à la lumière de la résolution 2797 des Nations unies
Le Royaume a réalisé des acquis qualitatifs en matière de défense de son intégrité territoriale, ont affirmé les intervenants à une table ronde organisée mercredi à Rabat sur les derniers développements liés à la question du Sahara marocain à la lumière de la résolution 2797 de l’ONU. Ces acquis ont été attribués au succès de la diplomatie royale, calme et efficace, qui a permis de consolider la souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud.
La réunion, organisée par l’Institut supérieur de gestion (HEM), a souligné que le plan d’autonomie marocain est la seule solution réaliste et pratique pour mettre fin à ce conflit régional artificiel, ainsi que son rôle dans le renforcement de la position du Maroc aux niveaux régional et international.
Témoignages sur l’efficacité de la diplomatie royale
- Mohamed Cheikh Baidallah (ministre et ancien président de la Chambre des conseillers) : Il a souligné que la diplomatie royale se caractérisait par son caractère calme et continu. Il a rappelé les visites du Roi Mohammed VI dans les pays africains, le retour du Maroc au sein de l’Union africaine et l’ouverture sur les pays d’Amérique latine, qui ont contribué à mobiliser le soutien international à la juste cause nationale. Les avancées dans le domaine des droits de l’homme, la promotion du statut de la femme et l’adoption de la Constitution de 2011 ont renforcé la position internationale du Maroc, a-t-il dit, notant la grande transformation développementale observée dans les provinces du sud en termes d’infrastructures et de niveaux économiques et sociaux.
- Hassan Abdelkhalek (ancien ambassadeur) : La reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud est une étape importante qui soutient fortement la dynamique de soutien au plan d’autonomie. Il a ajouté que les récentes résolutions de l’ONU, notamment la résolution 2797, confirment le statut du Maroc et renforcent le processus de solution politique dans le cadre de la souveraineté marocaine. Il a souligné que le Maroc reste attaché à la « main tendue », rappelant les appels du Roi Mohammed VI à l’Algérie pour l’ouverture d’un dialogue sincère et fraternel afin de surmonter les divergences et d’entamer une nouvelle page entre les deux pays.
Renforcer les acquis et le soutien international
- Salma Benaziz (présidente de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants) : Elle a souligné que la mise en œuvre du plan d’autonomie nécessite une large participation des partis politiques, du parlement, de la société civile, des chercheurs et des jeunes. Elle a noté que la phase actuelle n’est pas la fin du processus, mais plutôt le début de la consolidation des acquis et de l’accroissement de la reconnaissance internationale de l’initiative marocaine en tant que cadre final pour la résolution du conflit. Le discours royal du 31 octobre a marqué une étape importanteet la diplomatie marocaine a réussi à mobiliser un large soutien international en faveur du plan d’autonomie, reflétant un consensus international croissant sur la pertinence de cette solution.
- Tajeddine El-Husseini (analyste politique) : La résolution 2797 de l’ONU sur le Sahara marocain représente un « véritable tournant » aux niveaux national, régional et continental. Il a noté que le Maroc est entré dans une nouvelle phase caractérisée par la consolidation de sa souveraineté inaliénable sur ses provinces du sud. Il a ajouté que la diplomatie marocaine, qui a connu un grand élan grâce aux initiatives royales, a culminé avec la conclusion d’accords stratégiques de haut niveau, reflétant la confiance croissante dans le rôle régional et international du Royaume.
- Samir Bennis (analyste politique) : Il a souligné que le plan d’autonomie est la seule base réaliste pour toute solution politique à la question. Il a souligné que les résolutions du Conseil de sécurité ont renforcé la position marocaine en saluant les efforts sérieux du Royaume et en reconnaissant l’Algérie comme une partie majeure au conflit, ce qui a marqué un tournant important dans le dossier.
- Lahcen Agartit (expert en relations internationales) : Le Maroc est aujourd’hui au centre de la géographie politique et économique mondiale, avec le lancement de grands projets stratégiques qui vont changer la physionomie de la région. Il rappelle que la résolution 2797 de l’ONU consacre la légitimité internationale du Maroc dans ses provinces du Sud, dans un contexte stratégique vital qui s’étend de l’Afrique du Nord et de l’Ouest à l’Europe.



