Le film « La Marche » retrace l’une des plus grandes pages de l’histoire du Maroc

Le film marocain Al-Masirah, réalisé par Youssef Breitel, est un drame national distingué qui capture, dans un esprit artistique et épique, l’un des moments les plus importants de l’histoire moderne du Maroc. Produit en 2016, le film commémore la Marche verte, au cours de laquelle 350 000 Marocains ont pris part à un mouvement pacifique unique pour reprendre les provinces du sud au colonialisme espagnol.
Vision artistique et documentation historique
Le film « La Marche » ne se contente pas de relater des événements historiques, mais plonge dans leur dimension sociale et humaine, explorant à travers ses divers personnages le mélange d’émotions et d’appartenances qui a façonné l’esprit de la marche. Le film dépeint avec précision les préparatifs politiques et populaires qui ont précédé l’événement, et met en lumière la discipline et l’unité nationale incarnées par les participants.    
Le film présente un panorama dramatique intégré, équilibré entre la documentation factuelle et la narration artistique, pour simuler la mémoire de la nation dans un style visuel émouvant, ce qui lui a valu d’être largement salué par les critiques et les partisans, qui l’ont décrit comme étant plus qu’un simple film… C’est un témoignage cinématographique vivant d’un moment de gloire nationale.   
Une performance et une direction puissantes
Le film se caractérise par une représentation fidèle de l’époque et du lieu, grâce au soin apporté à la décoration, aux costumes et aux dialectes, dans le but de recréer l’atmosphère de cette époque avec précision et réalisme. Youssef Breitel a présenté une vision équilibrée de la mise en scène qui mêle drame et symbolisme national, s’éloignant du discours direct, pour offrir au spectateur une expérience émotionnelle profonde qui le pousse à interagir avec l’événement avec sincérité et sensibilité.
Un personnel technique de qualité
Le film a mis en vedette un grand nombre de stars du cinéma marocain, dont Mohamed Khi, Said Baye, Idriss El Rokh, Rachid El Wali, Hicham El Wali, Kamel Kazemi, Aziz Dadas, Saadia Azkoun, Mourad El Zaoui, Zainab El Tarifi, Nadia Niazi et Mariam Ngaoui, ainsi que les regrettés Mohamed Choubi et Hamid Najah, qui ont marqué le film d’une empreinte artistique et humanitaire indéniable.              
La diversité des personnages a donné au film une richesse dramatique et humaniste qui reflète la cohésion nationale derrière le défunt roi Hassan II et commémore un événement qui a été un symbole de paix et de volonté collective dans l’histoire du Maroc. 


