Le Maroc se classe au neuvième rang des pays africains en ce qui concerne le taux d’obésité. Et les femmes sont les plus touchées

Selon un récent rapport de The African Exponent, le Maroc se classe au neuvième rang en Afrique en termes de taux d’obésité, avec 13,79 % des adultes souffrant de ce problème de santé croissant en 2025.
Les grandes villes sont l’épicentre du phénomène
L’obésité est particulièrement répandue dans les grandes villes telles que Casablanca, Rabat et Marrakech, où la consommation de fast-food et de produits industriels domine le régime alimentaire. Dans les zones rurales, les régimes alimentaires traditionnels sont encore relativement répandus, mais les boissons gazeuses et les aliments conditionnés commencent à envahir la vie quotidienne.
Les femmes sont les plus exposées
Le rapport révèle que les femmes marocaines souffrent d’obésité deux fois plus que les hommes, en raison de plusieurs facteurs, notamment les normes sociales et l’accès limité aux sports et aux activités physiques. Les effets de ce phénomène sont visibles dans les taux élevés de diabète et d’hypertension, ce qui accroît la pression sur la structure nationale de santé.
Efforts officiels pour endiguer le phénomène
Pour relever ce défi, les autorités sanitaires ont lancé des campagnes de sensibilisation afin d’encourager une alimentation correcte. Dans les écoles, l’offre de restauration rapide et de boissons sucrées a été réduite, tandis que les repas traditionnels ont été encouragés. Certaines villes ont également commencé à intégrer des aires de sport et de pique-nique dans leurs projets urbains afin d’encourager l’activité physique. Bien que ces initiatives n’en soient qu’à leurs débuts, elles témoignent d’une volonté d’enrayer l’augmentation des taux d’obésité.
Le contexte africain
Au niveau continental, l’Égypte arrive en tête avec 32,48 %, suivie de la Libye avec 28,08 % et des Seychelles avec 20,58 %. Bien que neuvième, le Maroc s’inscrit dans une dynamique africaine accélérée où les changements alimentaires et l’urbanisation redessinent la carte des risques sanitaires.