Trump promet la paix en Ukraine malgré les bombardements russes

Malgré les promesses du président américain Donald Trump de chercher à mettre fin à la guerre russo-ukrainienne, les frappes russes se sont poursuivies sur plusieurs villes ukrainiennes, la dernière en date étant une vague d’attaques de missiles et de drones qui a fait des morts et des blessés à Lviv et Mukachevo, dans l’ouest du pays.
Les bombardements se poursuivent malgré les démarches diplomatiques
Les autorités ukrainiennes ont confirmé qu’une personne avait été tuée et d’autres blessées à Lviv à la suite de tirs d’obus russes visant des structures résidentielles, tandis que 12 autres personnes ont été blessées à Mukachevo, au milieu des avertissements selon lesquels l’escalade russe ne faiblit pas malgré les discussions intensives entre Trump et le président russe Vladimir Poutine qui ont eu lieu récemment en Alaska.
Débat sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine
Après la réunion, l’envoyé américain Steve Witkoff a évoqué la possibilité de donner à l’Ukraine des « garanties de sécurité de type article V » à l’OTAN, ce qui a suscité une vaste controverse au sein de la base électorale républicaine, en particulier de l’aile MAGA, qui s’oppose à toute nouvelle intervention étrangère des États-Unis.
La représentante Marjorie Taylor-Green a attaqué la proposition, arguant qu’elle contredit les principes de « l’Amérique d’abord », en demandant : « Pourquoi l’Ukraine mérite-t-elle cela ? »
Trump équilibre la paix avec sa base
Trump tente de jouer la carte de la paix sans s’impliquer sur le terrain, promettant aux Ukrainiens une « bonne protection » sans envoyer de soldats américains, reprenant ainsi l’approche de son prédécesseur Joe Biden. Au lieu de cela, le soutien est assuré par l’armée de l’air et certaines missions de reconnaissance, tandis que les éventuelles missions terrestres sont confiées aux puissances européennes.
Le vice-président américain J.D. Vance a souligné que l’Europe devrait supporter la « plus grande charge financière » pour soutenir la sécurité de l’Ukraine, un signal visant à rassurer la base électorale et à ne pas imposer de nouvelles charges aux États-Unis.
La France est prête à intervenir, avertit Moscou
En revanche, le Le président Emmanuel Macron a annoncé que la France était prête à fournir un soutien militaire à grande échelle, y compris le déploiement de forces terrestres limitées à l’intérieur de l’Ukraine, sans rôle de combat direct.
La Russie, par l’intermédiaire de son ministère de la défense, a mis en garde contre toute garantie de sécurité donnée à l’Ukraine qui ne tiendrait pas compte de ses intérêts, soulignant qu’elle « considérera cela comme une menace directe pour sa sécurité nationale ».
La paix en échange de concessions ?
Dans ce contexte, les indications de Trump selon lesquelles la paix pourrait nécessiter des concessions territoriales de la part de l’Ukraine, en particulier dans des régions telles que le Donbass, ne sont pas cachées, ce qui exaspère Kiev, malgré son apparente ouverture aux initiatives de paix.