Culture et société

Un tableau français en tête des ventes aux enchères d’Al Bayda à plus de 150 millions de centimètres

Un tableau rare estimé à environ 1 600 000 dirhams, soit plus de 150 millions de centimes, datant de 1918 et peint par l’artiste français Bernard Petit de Monville à Rabat, est proposé lors d’une vente aux enchères publiques à Casablanca, ce qui lui confère une dimension historique et culturelle qui augmente sa valeur sur le marché de l’art.

La vente aux enchères, organisée par la Société marocaine des œuvres et objets d’art, présente des œuvres d’artistes marocains de premier plan, considérés comme les plus grands noms de l’art plastique national, et dont les œuvres sont très recherchées tant au Maroc qu « à l » étranger.

Peintures marocaines à des millions de dollars
Parmi les peintures les plus importantes proposées, une œuvre de 1964 de Gillali Gharbawi, l’un des pionniers de la peinture marocaine moderne, est estimée entre 80 et 90 millions de centimètres. Une autre œuvre de Gharbawi, datant de l’année de sa mort en 1971, est également proposée à la vente aux enchères, avec une estimation comprise entre 32 et 35 millions de centimètres.

Quant à Mohamed Melehi, originaire d’Asilah et l’un des symboles du modernisme artistique, son tableau signé en 1996 est évalué au même prix approximatif, entre 80 et 90 millions de centimètres, tandis qu’un tableau de Hussein Talal, fils du défunt peintre Shuaibiya Talal, est proposé entre 40 et 50 millions de centimètres.

Abbas Saladi, de Marrakech, apporte un petit tableau (55 x 38 cm) estimé entre 12 et 15 millions de centimètres, tandis qu’une autre petite œuvre d’Ahmed Cherkaoui, maître de peinture et de calligraphie de 1962, est proposée entre 20 et 25 millions de centimètres.

Parmi les œuvres les plus remarquables, on peut citer une peinture de l’artiste Miloud Labid, de Qalaat El Sraghna, estimée entre 28 et 32 millions de centimètres, et une œuvre de Farid Belkahia, né à Marrakech, datant de 2008, estimée entre 10 et 12 millions de centimètres.

Les ventes précédentes dépassaient le demi-milliard de dirhams
Ces dernières années, le marché de l’art marocain a connu des transactions record, notamment la vente d’un tableau de Shuaibia Talal pour plus de 1,5 million de dirhams, d’un tableau d’Ahmed Cherkaoui pour 3,5 millions de dirhams, d’un tableau d’Abbas Saladi pour près de 500 millions de centimes, et d’un tableau de Mohamed Melehi pour plus d’un demi-milliard de dirhams.

Cette activité croissante dans les ventes aux enchères reflète le statut de l’art marocain sur le marché international et souligne l’intérêt croissant pour l’acquisition d’œuvres d’art en tant qu’investissement à la fois culturel et économique.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page