Économie et affaires

Le recensement national du bétail inquiète le personnel du ministère de l’agriculture

Les employés du ministère de l’agriculture dans les directions régionales ont exprimé un fort mécontentement quant aux conditions de travail du recensement national et de la numérisation du cheptel, qui sont désormais supervisés par le ministère de l’intérieur.

À cet égard, le personnel des directions régionales a souligné que le manque de ressources humaines et logistiques les a confrontés à de grandes difficultés dans l’accomplissement de leurs tâches sur le terrain, sans les outils et les moyens nécessaires pour travailler sur ce projet vital.

Le bureau national du Syndicat national des employés du ministère de l’agriculture, affilié à l’Université nationale du secteur agricole, a souligné l’absence de vision claire en ce qui concerne les incitations et les compensations liées aux visites de terrain et les charges supplémentaires que les employés supportent dans ce contexte.

Dans un communiqué, le bureau syndical, qui est affilié à l’Union marocaine du travail, a indiqué que ces conditions reflètent une « gestion négative et inflexible » qui peut conduire à des tensions, soulignant qu’il n’y a pas de clarification officielle sur cette situation, ce qui nécessite une intervention immédiate pour assurer la bonne mise en œuvre du programme.

Le processus de recensement et de numérotation, qui est effectué sous la supervision du ministère de l’intérieur, implique de longues heures de travail qui dépassent le temps administratif approuvé et ne prennent pas en compte les jours fériés et les week-ends, en particulier pendant les mois chauds de l’été, selon la déclaration. Il ajoute que les employés utilisent des véhicules, dont certains sont en mauvais état mécanique, ce qui peut affecter le flux de travail et la sécurité psychologique et physique des employés, en particulier des femmes.

Dans une déclaration à Hespress Online, Samira Al-Rayes, secrétaire générale du syndicat national des employés du ministère de l’agriculture, a indiqué que les employés, en particulier les femmes, se plaignaient souvent des mauvaises conditions de travail dans le cadre de ce projet, soulignant que le travail sur le terrain était inacceptable en l’absence de méthodes de travail minimales, compte tenu de l’importance de cette opération nationale.

M. Rais a souligné que les employés travaillent dur pour mettre en œuvre les programmes du ministère de l’agriculture, mais que cela doit se faire dans le respect de leurs droits et de leur dignité, appelant le ministre de l’agriculture à intervenir immédiatement pour fournir des conditions de travail adéquates et garantir un environnement professionnel décent.

Le rédacteur général a tenu le ministère pour responsable des effets négatifs de ces conditions sur le déroulement du programme, demandant que soient mis en place les moyens et les compensations nécessaires pour assurer la protection des travailleurs.

Le bureau syndical a également demandé que la durée légale du travail soit respectée et que les heures supplémentaires et les jours fériés soient facultatifs et rémunérés. Il a également souligné la nécessité d’allouer une subvention spéciale en reconnaissance des efforts déployés par les employés, afin de favoriser un climat de confiance au travail et de les motiver à donner davantage.

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