Le Maroc. Un pôle économique africain en plein essor, selon le rapport 2025 du département d’État américain
Le rapport 2025 sur le climat d’investissement du département d’État américain confirme que le Royaume du Maroc continue de consolider sa position comme l’une des destinations économiques et d’investissement les plus importantes du continent africain, grâce à sa stabilité politique, ses infrastructures modernes, ses politiques de réforme audacieuses et ses grands projets continentaux qui renforcent son rôle de plaque tournante pour le commerce, l’industrie et les services financiers entre l’Afrique et l’Europe.
Un environnement stable et attractif pour les investissements
Selon le rapport publié par le magazine Challenge, le Maroc est aujourd’hui un modèle de réussite en matière d’attraction des investissements directs étrangers, grâce à sa situation géographique stratégique au carrefour de trois continents et à un environnement des affaires qui offre des garanties juridiques et financières avancées.
Le rapport souligne que le Royaume a développé depuis des années une politique volontariste visant à améliorer le climat des affaires à travers des réformes fiscales et juridiques et à encourager les partenariats public-privé, ce qui s’est traduit par l’augmentation des flux de capitaux étrangers vers le Royaume.
Mégaprojets continentaux et infrastructures mondiales
Le rapport souligne les investissements massifs réalisés par le Maroc en vue d’accueillir la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et de coorganiser la Coupe du monde de la FIFA 2030 aux côtés de l’Espagne et du Portugal.
Ces projets comprenaient le développement de réseaux routiers, ferroviaires et aéroportuaires, ainsi que l’établissement de ports stratégiques tels que le port de la Méditerranée occidentale de Nador et le port atlantique de Dakhla, qui sont destinés à promouvoir l’intégration économique avec les pays d’Afrique sahélienne dans le cadre de l’initiative atlantique marocaine.
Incitations à l’investissement et réformes législatives
Depuis l’adoption de la nouvelle charte de l’investissement en 2022, les investisseurs étrangers bénéficient de facilités financières, d’exonérations fiscales et d’incitations orientées vers des secteurs prioritaires. Comme :
- L’industrie automobile et aérospatiale.
- Énergies renouvelables et hydrogène vert.
- Industries de la défense et de la technologie.
Les investisseurs bénéficient également d’un environnement juridique transparent, le Maroc étant membre du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) et signataire de plus de 70 accords bilatéraux visant à protéger et à encourager les investissements, tout en garantissant le libre transfert des bénéfices et des capitaux sans restrictions.
Flux d’investissements étrangers record
Selon des chiffres actualisés, le Maroc a connu une augmentation de 50,7% du volume des investissements directs étrangers au cours des neuf premiers mois de 2025, sous l’impulsion des investissements français et du Golfe, notamment dans les secteurs de l’industrie, de l’immobilier et du tourisme.
L’agence de notation internationale Standard & Poor’s a également relevé la note du crédit souverain du Maroc à BBB-, le ramenant ainsi dans la catégorie des investissements sûrs, ce qui constitue une reconnaissance claire de la solidité de son économie et de la durabilité de ses réformes.
Des défis limités pour le système judiciaire
Malgré l’éloge général, le rapport souligne certains domaines qui doivent encore être améliorés. Notamment :
- Absence de formation spécialisée dans le domaine commercial pour certains juges.
- Absence de législation claire sur les conflits d’intérêts.
- La tendance de certaines décisions judiciaires à favoriser les travailleurs dans les conflits du travail.
Le Maroc. Un modèle africain de transformation économique
Le rapport conclut en soulignant que l’économie marocaine connaît une transformation structurelle à long terme, basée sur la diversification des sources de croissance, le développement des énergies renouvelables et le renforcement de son rôle de pont économique entre l’Afrique, l’Europe et l’Amérique latine, conformément à la vision royale de faire du Royaume un centre africain d’intégration économique et d’investissement durable.
