Une étude : Les virus respiratoires peuvent activer un cancer dormant

Selon une étude récente, les infections respiratoires, telles que le COVID-19 et la grippe, peuvent contribuer à l’activation et à la propagation des cellules cancéreuses latentes du sein chez les femmes qui se sont rétablies de la maladie.
Détails de l’étude
L’étude a été menée par des chercheurs de l’université du Colorado et du Montefiore Einstein Comprehensive Cancer Centre à New York, et a été publiée dans la revue Nature. L’étude confirme que les virus respiratoires peuvent stimuler la réactivation de cellules cancéreuses dormantes, ce qui pourrait entraîner l’apparition de nouvelles tumeurs malignes dans l’organisme.
Cancer du sein et interaction virale
Le cancer du sein est le type de cancer le plus fréquent chez les femmes. Dans certains cas, les cellules cancéreuses peuvent rester dormantes pendant de longues périodes après la guérison, mais elles peuvent parfois réapparaître, notamment dans les poumons ou d’autres organes, entraînant une rechute de la maladie.
Relation entre les virus respiratoires et le cancer
L’étude suggère que les infections respiratoires virales, telles que celles qui causent le COVID-19, peuvent déclencher des processus susceptibles de contribuer à la propagation des cellules cancéreuses. Le chercheur James DeGregory, du centre de cancérologie de l’université du Colorado, a décrit les cellules cancéreuses latentes comme « des braises dans un feu de camp abandonné » et les virus respiratoires comme « un vent fort qui ravive le feu ».
Conseils de prévention
Sur la base de ces résultats, M. DeGregory recommande d’éviter les infections virales en se faisant vacciner et en évitant les lieux très fréquentés, en particulier pendant la saison de la grippe. Il ajoute que ces mesures peuvent contribuer à réduire le risque d’activation des cellules cancéreuses chez les personnes infectées.
Étude sur l’impact de la grippe et du COVID-19 sur le cancer du sein
Compte tenu des taux élevés de mortalité par cancer au début de la pandémie de COVID-19, les chercheurs ont étudié les effets des virus respiratoires sur le cancer à l’aide de modèles de souris. Ils ont conclu que l’infection par la grippe et le SRAS-CoV-2 pouvait activer des cellules cancéreuses latentes dans les poumons, augmentant ainsi le risque de propagation de la maladie.