L’intelligence artificielle. Une nouvelle menace pour la santé mentale
Des rapports récents suggèrent l’émergence d’un phénomène alarmant connu sous le nom de « psychose de l’IA », selon lequel l’immersion prolongée dans des conversations avec des chatbots tels que ChatGPT entraîne de graves troubles psychologiques chez certains individus.
Selon le Telegraph, les chercheurs ont examiné des archives de milliers de conversations et l’analyse a montré que certains utilisateurs ont développé des délires et de la paranoïa, tandis que d’autres ont cru qu’il y avait une entité consciente derrière l’écran ou ont déclaré leur amour pour le robot.
Lors d’un incident tragique, un homme a été tué par la police en Floride après s’être jeté sur elle avec un couteau, convaincu que sa « petite amie virtuelle » avait été blessée par le développeur.
La menace des robots pour la psyché humaine
Les experts en santé mentale soulignent que le danger de ces robots réside dans l’absence de limites claires comme avec les humains, car ils se transforment en une « chambre d’écho » qui amplifie les délires des utilisateurs et accroît leur sentiment d’isolement.
Des troubles mentaux, des tentatives de suicide et des ruptures conjugales ont également été constatés à la suite d’une dépendance à l’interaction virtuelle avec ces systèmes.
Efforts des entreprises pour minimiser les risques
OpenAI a annoncé que ses robots optimisent leurs réponses dans les situations délicates, encourageant les utilisateurs à faire des pauses lors de longues conversations.
Le PDG Sam Altman a confirmé le problème, en écrivant sur les médias sociaux : « Si les utilisateurs se sentent à l’aise en discutant avec ChatGPT, mais que cela les éloigne involontairement de leur bien-être à long terme, c’est dangereux. »
Des experts ont mis en garde contre le fait que les tentatives des entreprises d’IA de rendre les robots plus sympathiques et plus empathiques pourraient les amener à glorifier les fantasmes des utilisateurs plutôt que d’affronter la réalité, ce qui augmenterait les risques potentiels pour la santé mentale.
